jeudi 6 mars 2008

Le silence est [Salva]dor

Morne plaine... Deux commentaires (merci Colette et Marion) pour trois messages. Ce n'est pas Waterloo, mais c'est loin d'etre Arcole. Je sens que si je veux remobiliser les lecteurs masculins, il va falloir laisser les eglises pour des photos de bresiliennes. En tanga evidemment, puisque les maillots de bain locaux sont coupes a minima.

Toujours a Salvador, ou j'ai assiste a la fete du mardi, ou tout le vieux centre se transforme en festival musical : scenes etablies ou improvisees, des groupes jouent a tous les coins de rues pour une foule de bresiliens dansants... Une sorte de Fete de la Musique, mais tous les mardis. Sympa.

Moins sympa en revanche, le harcelement touristique, que j'avais evoque dans mon message precedent, mais qui au bout de trois jours porte serieusement sur les nerfs. Je pensais etre immunise, mais ici ils sont particulierement forts.
Je crois que le pire est une fois installe a la terrasse d'un cafe ou d'un restaurant : statique, on devient la cible ideale, et c'est un defile ininterrompu, a peine si on a le temps d'avaler une gorgee de biere ou une fourchette de poisson entre les "Nao, obrigado" sytematiquement retorques a l'armee de vendeurs ambulants et extorqueurs divers.

Un chouilla genant aussi l'obligation au Bresil de faire particulierement attention ou on se promene. Je suis alle dans la ville basse aujourd'hui, et c'est vrai que c'est etonnant, on est dans un quartier tranquille puis on tourne au coin d'une rue, et changement de decors, c'est l'entree d'une favela. Ou il n'est pas tres raisonnable de se promener (malgre mon bronzage de bresilien, je crois que je ne fais pas completement illusion).

Je fuis demain a Morro de Sao Paolo, petite ville de plages posee sur une ile a 2 heures de Salvador. Je reviendrais lundi ou mardi pour les concerts.

Tchau.

Ps1. Colette, je te trouve severe, a part Rio la semaine derniere, je n'avais pas foule le sable d'une plage depuis... le 1er janvier et Mancora au Perou. Plutot un exploit quand on sait le nombre de plages paradisiaques qui existent en Amerique du Sud, non?

Ps2. Marion, le "tchau" de mes fins de messages, s'il rappelle effectivement notre patois local, n'est en fait que le Ciao bresilien, utilise ici aussi pour dire au revoir. La Lorraine et le Bresil auraient-il plus de points communs qu'on ne le pense?

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Même si je ne commente pas, je lis pourtant !! Tu agrémentes mes mornes (pour le coup) journées de développeur… Sans cela, je serais un pauvre gone sans son pata !

marion a dit…

je propose que Colette et moi recevions un "commentaire d'or" pour récompenser notre fidélité !
merci pour la traduction de tchau...je vois bien un autre point commun entre la Lorraine et le Brésil : les superbes fessiers de leur habitantes, sauf que les Lorraines ne ressentent pas le besoin de l'exhiber...question de pudeur germanique ou de climat ? Va savoir...du coup elles ne bénéficient pas d'une reconnaissance internationale !

Anonyme a dit…

sans vouloir devaloriser la fesse lorraine... tu pourais effectivement laisser une place aux bum bum locaux, tanga ou string c'est comme tu veux...
fred

Colette a dit…

Bon, Thomas, tu as le droit à ta plage... mais c'est la dernière fois hein ?
Le "harcèlement touristique" doit en effet être particulièrement agaçant. Il y a vraiment de nombreux touristes à Salvador ?
Pas exactement "secure" ce pays !
Marion OK pour recevoir un "commentaire d'or" mais tu le vois sous quelle forme ?
Thomas on va presque se croiser à CDG,je m'envole pour Sunnyvale moi...

 

Depart a la case retour (du monde), le blog du voyage autour du monde de Thomas Prudhomme