Derniers jours agreables a Rio, entre balades dans Santa Teresa et plage a Copacabana et Ipanema. Une fois mise de cote sa renommee internationale comme ville de mer et sable blanc, Rio s'avere etre une ville interessante qui merite qu'on y passe un peu de temps :
si Buenos Aires rappelle une elegante cousine europeenne, exilee outre atlantique, Rio incarne d'avantage la capitale indolente d'un Empire des Tropiques liquide depuis bien longtemps. Cite bercee par les rythmes de samba et facilement sujette au saudade, la melancolie bresilienne... Peuplee d'anciens esclaves africains, deplaces en masse par les colonisateurs portugais qui trouvaient cette main d'oeuvre plus efficace que les indigenes amerindiens. D'ou une variete inegalee de couleurs de peaux, du blanc europeen au noir profond, en passant par toutes les nuances de cafe-au-lait issues des metissages successifs.
Match au Maracana hier soir. Debut de la coupe Libertadores, match de poule contre une equipe peruvienne, donc pas une affluence extraordinaire... mais ca reste impressionnant. Ancien plus grand stade du monde, le Maracana a ete renove pour passer de pres de 200 000 places a un peu plus de 100 000 aujourd'hui. Pas de photos malheureusement car le stade, comme les plages d'Ipanema et Copacabana, n'est pas l'endroit le plus sur de Rio, et il vaut mieux se promener avec le strict necessaire... En gros tout ce qu'on est pret a se faire subtiliser.
Depart ce soir vers Brasilia, ou je serais demain en fin de matinee. Peu de touristes font le crochet vers la capitale, j'espere que ca vaut le detour (d'une vingtaine d'heures de bus quand meme).
Tchau
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