si Buenos Aires rappelle une elegante cousine europeenne, exilee outre atlantique, Rio incarne d'avantage la capitale indolente d'un Empire des Tropiques liquide depuis bien longtemps. Cite bercee par les rythmes de samba et facilement sujette au saudade, la melancolie bresilienne... Peuplee d'anciens esclaves africains, deplaces en masse par les colonisateurs portugais qui trouvaient cette main d'oeuvre plus efficace que les indigenes amerindiens. D'ou une variete inegalee de couleurs de peaux, du blanc europeen au noir profond, en passant par toutes les nuances de cafe-au-lait issues des metissages successifs.
Depart ce soir vers Brasilia, ou je serais demain en fin de matinee. Peu de touristes font le crochet vers la capitale, j'espere que ca vaut le detour (d'une vingtaine d'heures de bus quand meme).
Tchau

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