Arrivee hier a Copabacana, petite ville bolivienne posee sur les rives du lac Titicaca, le plus grand lac d'Amerique du Sud, et plus haut lac navigable du monde. Quelquechose comme 3 800 metres. J'ai beau etre en altitude depuis quelquetemps, j'ai toujours le souffle court quand il s'agit de grimper les cotes locales, nombreuses. Heureusement que j'ai des mollets en acier depuis le Machu Picchu.
Le temps d'arriver, de trouver un hotel (verification immediate de la reputation economique de la Bolivie : chambre simple avec salle de bain pour 5 dollars), de faire une sieste pour me reposer de ma nuit en bus et de ma derniere fete a Cuzco, de manger un bout, et ma premiere journee bolivienne etait liquidee.
Mais depart tot ce matin vers la Isla del Sol, a deux heures de bateau de Copacabana, ou les incas ont laisse quelques ruines. Etrange promenade sur cette ile montagneuse, sur un chemin pose a plus de 4 000 metres, dans des paysages qui vont de la terrasse inca au sentier de garigue provencal, en passant par le chemin de randonnee alpestre. Quatre heures de belle balade, avant de revenir en fin d'apres midi a Copacabana, un beau de coup de soleil sur le front (idem que pour le Machu Picchu : meme avec de la creme, vu l'altitude, trois rayons de soleil et je me transforme en pivoine, ou piment pour etre local, sur pattes).
Court arret sur la "cote" bolivienne (un des seuls pays d'Amerique du Sud sans acces a la mer, avec le Paraguay), et depart demain vers La Paz, plus haute capitale du monde (centre a 3 600, et differents quartiers situes entre 3 000 et 4 000 metres). J'enchaine les plus hauts, je crois que je vais garder ma petite laine encore quelques jours.
Ciao.
Ps1. Colette, je quitte le Perou avec melancolie, car c'est vraiment un pays enchanteur. Trois semaines auraient pu me permettre d'en voir plus (Arequipa notamment), mais j'ai ete plutot lent, les fetes a repetition de Mancora et Cusco ne favorisant pas tellement la velocite. Mais je suis passe du cote bolivien du lac pour l'aspect economique : l'aller-retour en bateau et un guide pour la partie ruines m'ont coute 20 bolivianos, soit 2 euros. Imbattable. Pour des paysages et des coutumes locales equivalents.
Je n'ai rien achete : non pas que je n'aime pas l'alpaga, mais dans 2 ou 3 semaines je suis en Argentine, ou il fait 40 degres selon les portenos (nombreux) croises en route. Et je n'ai pas encore trouve de debardeurs ou maillots de bains en laine de lama...
Ps2. Amis de l'est de la France qui me lisez, je suis sur que vous trouverez (avec un petit peu d'imagination) un plat a votre gout dans le menu ci contre.
Malgre (ou a cause de?) mon attachement a notre chere cuisine locale, je n'ai pas trouve le courage de tester. Peut etre ce soir?
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1 commentaire:
Un Quick Lorrain ? comme celui de la place du marché ?
Pourquoi pas, du pain à hamburger fourré de migaine (autre patrimoine local) aux oeufs et aux lardons (y a des poules et des cochons dans le coin ?), ca ne peut pas etre mauvais...peut etre un peu lourd, mais avec les montées sportives que tu enchaines, c'est bien !
allez, goute, et tiens nous au courant !
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