Je ne sais pas si Michel Poiccard aurait couru dans les rues de La Paz comme il le fait dans Paris, mais j'en doute. Sans vouloir etre insistant sur le sujet, la vie a 4 000 metres, ca use.
Mais ca ne m'a pas empeche avant hier de faire ma traditionnelle journee culturelle, avec 6 musees (record battu je crois), qui regroupes doivent a peine arriver a la taille d'une salle du Louvre ou du Metropolitan :
- Le Musee National d'Art, le plus interessant, dans un tres bel ancien hotel particulier,
- Le Musee de la Coca, la fameuse feuille faisant partie de la culture nationale. Instructif,
- Le Musee d'Arts Populaires, comme souvent un peu gadget
- Le Musee de la guerre du Littoral, qui retrace l´histoire du conflit entre la Bolivie et le Chili, et a l'issue duquel les boliviens perdirent leur territoire sur le Pacifique. La Bolivie aete amputee de grands bouts de territoires par quasi tous ses voisins aux XIX et XXemes siecles
- Le Musee des metaux precieux, avec quelques belles parures en or et argent,
- La Casa Murillo, reconstitution de la maison d'un ancien aristocrate bolivien, mort pour la Republique.
Pfiou.
Hier, sport, avec la descente a velo de "la route la plus dangeureuse du monde" ou "Death road" (pardon maman) qui part de 4 800 et arrive a 1 700 metres, chemin caillouteux et sinueux, etroit, aux nombreux glissements de terrain et au bord d'un precipice qui atteint 600 metres (Article Wikipedia).
Plus si dangeureuse que ca, maintenant qu'une nouvelle route a ete construite et qu'il n'y plus de circulation sur celle empruntee par les touristes a deux roues. Mais ca reste assez impressionnant... Pas vraiment de photos, vous comprendrez que descendre sur ce genre de route necessite un minimum de concentration, et que un appareil photo dans une main et un oeil tourne vers cet appareil n'assurent pas vraiment une stabilite optimale. En plus il pleuvait.
Fete avec le groupe velo hier soir, donc plutot tranquille aujourd'hui. Demain je vais tenter de faire un peu de shopping, mon jean est proche de rendre l'ame, et je pense partir apres demain vers les salieres d'Uyuni...
Ciao.
Ps1. Querelles de voisinage : "Avertissement. La patisserie Casera avertit ses aimables clients que le local voisin qui expose ses patisseries en essayant d'imiter nos presentations afin de creer la confusion et vous abuser n'a aucun rapport avec nous". Les deux patisseries sont l'une a cote de l'autre, dans une rue ou il n'y a rien d'autre...
Ps2. Merci Christian. Effectivement je pourrais ramener quelques litres, je pense que mon sang n'a jamais ete aussi riche en globules rouges. Et tout ce qui est difficile ici - marcher, courir, grimper, faire du velo - deviendrait ultra facile au niveau de la mer. Si en plus je ramene quelques kilos de feuilles de coca, qui coupent la faim et la fatigue, je me pose en challenger serieux pour le Tour de France 2008. Le premier dope 100% bio.
Ps3. Colette, j'ai effectivement retrouve des australiens, mais ici a La Paz l'ambiance est plus mixte : pas beaucoup de boliviens, mais pas mal de chiliens et d'argentins. Ce qui donnent des soirees passees a jongler entre le francais (tres peu, quelques quebecois), l'espagnol et l'anglais. Sportif.
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3 commentaires:
Je vois que tu t'entraines pour les descentes à vélo mais pour gagner le tour il faut savoir aussi grimper :)
Lat technique du Jaja d'attaquer dans les descentes n'a jamais été tres efficace
tu as renoncé face à la quiche lorraine, mais tu te lances dans la route de la mort...quelquechose me dit que j'aurais fait l'inverse !
Et tu es remonté comment Thomas ? En voiture en empruntant la nouvelle route ?
Au retour un petit gâteau dans la bonne boutique ?
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