mercredi 30 janvier 2008

Salar de Uyuni

Je crois que j'ai trouve le bout du monde. Ca n'a pas ete facile d'y arriver, mais je pense que c'est un bon critere pour reconnaitre le bout du monde en question... 21 heures de bus depuis La Paz, dont une bonne quinzaine sur routes de terre, pires que le Pakistan, c'est dire. Il a meme fallu pousser le bus pour reussir a peniblement gravir une cote abrupte. Un plateau pose a 4 000 metres, ou l'altitude et l'air tenu donnent des couleurs incroyables aux paysages desertiques traverses pendant des heures... Quelques lamas, quelques flamands roses, quelques gazelles locales et quelques maisons en briques de terre cuite. Et occasionnellement un bled, pose le long de la voie ferree qui permettait de transporter des mineraux, abondants en Bolivie, vers le Chili.

Le tout pour arriver a Uyuni, ville de 20 000 habitants isolee de tout, mais camp de base pour les touristes qui partent vers Salar de Uyuni, le vrai bout du monde.
Un ancien lac sale prehistorique, devenu une grande plaine dont le sel est exploite par les boliviens, qui se couvre pendant la saison des pluies - maintenant - d'une fine couche d'eau, quelques centimetres. Ces quelques centimetres poses sur le sel blanc creent un lac aux reflets incroyables : le ciel et l'eau se confondent, et les silhouettes semblent flotter dans un entre-deux indefinissable. Je ne sais pas si les photos rendront un peu de cette illusion, mais l'effet est vraiment saisissant. Une des visions les plus marquantes depuis mon depart...

Depart demain vers Potosi, ville miniere, un peu plus au nord mais qui me permettra d'acceder plus facilement a la frontiere argentine que l'unique train partant d'Uyuni, le vendredi.

Un beso.

lundi 28 janvier 2008

La Paz-maker

Toujours a La Paz. Je me suis laisse pieger par le groupe avec lequel j'avais deja passe du temps a Cuzco. Donc pas mal de soirees festives dans les bars de l'hotel et de la ville...
La journee, deambulations dans les nombreux marches de la ville, y compris les marches aux miniatures dont les boliviens ont l'air assez fans : mini liasses de dollars ou euros pour porter chance, pelles et pioches de quelques centimetres pour assurer le succes d'une construction, produits de consommations quotidiens dont je n'ai pas saisi la symbolique. De quoi jouer a la maison de poupees une vie entiere.

Depart demain vers Uyuni, pour voir les fameuses salieres.

Ciao.

jeudi 24 janvier 2008

A bout de souffle

Je ne sais pas si Michel Poiccard aurait couru dans les rues de La Paz comme il le fait dans Paris, mais j'en doute. Sans vouloir etre insistant sur le sujet, la vie a 4 000 metres, ca use.
Mais ca ne m'a pas empeche avant hier de faire ma traditionnelle journee culturelle, avec 6 musees (record battu je crois), qui regroupes doivent a peine arriver a la taille d'une salle du Louvre ou du Metropolitan :
- Le Musee National d'Art, le plus interessant, dans un tres bel ancien hotel particulier,
- Le Musee de la Coca, la fameuse feuille faisant partie de la culture nationale. Instructif,
- Le Musee d'Arts Populaires, comme souvent un peu gadget
- Le Musee de la guerre du Littoral, qui retrace l´histoire du conflit entre la Bolivie et le Chili, et a l'issue duquel les boliviens perdirent leur territoire sur le Pacifique. La Bolivie aete amputee de grands bouts de territoires par quasi tous ses voisins aux XIX et XXemes siecles
- Le Musee des metaux precieux, avec quelques belles parures en or et argent,
- La Casa Murillo, reconstitution de la maison d'un ancien aristocrate bolivien, mort pour la Republique.
Pfiou.

Hier, sport, avec la descente a velo de "la route la plus dangeureuse du monde" ou "Death road" (pardon maman) qui part de 4 800 et arrive a 1 700 metres, chemin caillouteux et sinueux, etroit, aux nombreux glissements de terrain et au bord d'un precipice qui atteint 600 metres (Article Wikipedia).
Plus si dangeureuse que ca, maintenant qu'une nouvelle route a ete construite et qu'il n'y plus de circulation sur celle empruntee par les touristes a deux roues. Mais ca reste assez impressionnant... Pas vraiment de photos, vous comprendrez que descendre sur ce genre de route necessite un minimum de concentration, et que un appareil photo dans une main et un oeil tourne vers cet appareil n'assurent pas vraiment une stabilite optimale. En plus il pleuvait.

Fete avec le groupe velo hier soir, donc plutot tranquille aujourd'hui. Demain je vais tenter de faire un peu de shopping, mon jean est proche de rendre l'ame, et je pense partir apres demain vers les salieres d'Uyuni...
Ciao.

Ps1. Querelles de voisinage : "Avertissement. La patisserie Casera avertit ses aimables clients que le local voisin qui expose ses patisseries en essayant d'imiter nos presentations afin de creer la confusion et vous abuser n'a aucun rapport avec nous". Les deux patisseries sont l'une a cote de l'autre, dans une rue ou il n'y a rien d'autre...

Ps2. Merci Christian. Effectivement je pourrais ramener quelques litres, je pense que mon sang n'a jamais ete aussi riche en globules rouges. Et tout ce qui est difficile ici - marcher, courir, grimper, faire du velo - deviendrait ultra facile au niveau de la mer. Si en plus je ramene quelques kilos de feuilles de coca, qui coupent la faim et la fatigue, je me pose en challenger serieux pour le Tour de France 2008. Le premier dope 100% bio.

Ps3. Colette, j'ai effectivement retrouve des australiens, mais ici a La Paz l'ambiance est plus mixte : pas beaucoup de boliviens, mais pas mal de chiliens et d'argentins. Ce qui donnent des soirees passees a jongler entre le francais (tres peu, quelques quebecois), l'espagnol et l'anglais. Sportif.

lundi 21 janvier 2008

La Paz en retrait

Je continue a faire du globule rouge en prevision de l'Euro 2008. Dans la capitale administrative - Sucre etant la capitale judiciaire - de la Bolivie cette fois. C'est haut. Et l'arrivee est particulierement impressionnante, descente progressive vers une ville qui s'etend a perte de vue sur les montagnes alentours, et surplombee par un pic enneige qui atteint les 6 200 metres...

J'ai commence a me balader aujourd'hui. Je ne dirais pas que La Paz est une belle ville, mais elle a un certain charme comparee a Quito et Lima. Faite de bric et de broc, aux batiments baroques, a l'urbanisme parfois ose - une 4 voies traverse le centre ville - et aux petits quartiers perches sur les montagnes. Le tout dans une joyeuse agitation dont les acteurs sont quasi a 100% des indigenes.

En plus des globules rouges, il n'est pas impossible que je travaille mes GammaGT : j'ai atteri dans l'hotel jumeaux de ma Guest House de Cuzco, le Loki La Paz. J'ai d'ailleurs deja retrouve des australiens avec qui j'etais au Perou...

Hasta la proxima.

Ps1. La derniere drogue tendance a La Paz : le francais. Moi, ca ne me fait rien, ca doit etre comme Obelix qui est tombe dedans quand il etait petit. Mais des que je croise un bolivien qui a essaye, je vous fais connaitre les effets...

Ps2. Marion, finalement je suis passe a cote de la Quike Loraine. J'ai prefere goutter la truite du Lac Titicaca, fameuse, et pour etre franc, je ne regrette pas. Peut etre que La Paz me donnera une deuxieme chance?

samedi 19 janvier 2008

Copacabana

Arrivee hier a Copabacana, petite ville bolivienne posee sur les rives du lac Titicaca, le plus grand lac d'Amerique du Sud, et plus haut lac navigable du monde. Quelquechose comme 3 800 metres. J'ai beau etre en altitude depuis quelquetemps, j'ai toujours le souffle court quand il s'agit de grimper les cotes locales, nombreuses. Heureusement que j'ai des mollets en acier depuis le Machu Picchu.

Le temps d'arriver, de trouver un hotel (verification immediate de la reputation economique de la Bolivie : chambre simple avec salle de bain pour 5 dollars), de faire une sieste pour me reposer de ma nuit en bus et de ma derniere fete a Cuzco, de manger un bout, et ma premiere journee bolivienne etait liquidee.

Mais depart tot ce matin vers la Isla del Sol, a deux heures de bateau de Copacabana, ou les incas ont laisse quelques ruines. Etrange promenade sur cette ile montagneuse, sur un chemin pose a plus de 4 000 metres, dans des paysages qui vont de la terrasse inca au sentier de garigue provencal, en passant par le chemin de randonnee alpestre. Quatre heures de belle balade, avant de revenir en fin d'apres midi a Copacabana, un beau de coup de soleil sur le front (idem que pour le Machu Picchu : meme avec de la creme, vu l'altitude, trois rayons de soleil et je me transforme en pivoine, ou piment pour etre local, sur pattes).

Court arret sur la "cote" bolivienne (un des seuls pays d'Amerique du Sud sans acces a la mer, avec le Paraguay), et depart demain vers La Paz, plus haute capitale du monde (centre a 3 600, et differents quartiers situes entre 3 000 et 4 000 metres). J'enchaine les plus hauts, je crois que je vais garder ma petite laine encore quelques jours.

Ciao.

Ps1. Colette, je quitte le Perou avec melancolie, car c'est vraiment un pays enchanteur. Trois semaines auraient pu me permettre d'en voir plus (Arequipa notamment), mais j'ai ete plutot lent, les fetes a repetition de Mancora et Cusco ne favorisant pas tellement la velocite. Mais je suis passe du cote bolivien du lac pour l'aspect economique : l'aller-retour en bateau et un guide pour la partie ruines m'ont coute 20 bolivianos, soit 2 euros. Imbattable. Pour des paysages et des coutumes locales equivalents.

Je n'ai rien achete : non pas que je n'aime pas l'alpaga, mais dans 2 ou 3 semaines je suis en Argentine, ou il fait 40 degres selon les portenos (nombreux) croises en route. Et je n'ai pas encore trouve de debardeurs ou maillots de bains en laine de lama...

Ps2. Amis de l'est de la France qui me lisez, je suis sur que vous trouverez (avec un petit peu d'imagination) un plat a votre gout dans le menu ci contre.
Malgre (ou a cause de?) mon attachement a notre chere cuisine locale, je n'ai pas trouve le courage de tester. Peut etre ce soir?

mercredi 16 janvier 2008

Sexy woman

Le moyen mnemotechnique utilise par les touristes pour se rappeler du nom du site de Saqsaywaman, sur les hauteurs de Cuzco, ou je suis alle me promener aujourd'hui sous un beau soleil. Rien d'un lupanar, c'est une ancienne forteresse inca qui domine toute la ville. Encore des pierres de belles tailles, agencees en puzzle autour d'une colline naturelle. Joli.

A part ca, depuis le Machu Picchu, pas grand chose. J'ai retrouve un lit dans ma festive Guest House, et accessoirement une place au comptoir. L'occasion de revoir des gens de mon premier sejour, eux aussi partis grimper le must peruvien, et revenus au bercail. Joyeuse ambiance.
J'ai fini ma liste de petits musees locaux, et j'ai achete mon billet pour Copacabana, en Bolivie. Depart demain soir, pour une arrivee sur les rives du lac Titicaca le lendemain matin...

Ciao.

lundi 14 janvier 2008

Machu Picchu fleur

... du Perou. Et surement de l'Amerique du Sud, en tout cas en terme de site archeologique. Du beau travail : la situation, perche sur un pic rocheux au milieu d'autres montagnes, l'etat de conservation, la variete des constructions, les possibilites de promenades et de points de vue font du Machu Picchu un des sites les plus impressionnants que j'ai pu voir jusqu'a maintenant.
Depart matinal d'Aguas Calientes, a 5h45, pour arriver sur le premier point de vue vers 6h30. Puis decouverte progressive de cette ville abandonnee par les incas lors de l'arrivee des espagnoles de Pizarro, au fur et a mesure que la brume se levait... Pour laisser la place a un temps ensoleille jusque midi, avant que la pluie ne revienne.

Pour ceux qui ont eu la chance de me preceder, j'ai vaillament fait la grimpette du WanyaPicchu, ce pic qu'on voit en fond sur les photos d'ensemble. Rude montee, mais vue incomparable sur l'ensemble du site. Je suis aussi revenu a pied jusqu'a Aguas Calientes, sur un petit escalier qui serpente dans la foret... je n'ai plus de pattes.

La balade d'hier dans la Vallee Sacree de Cuzco valait elle aussi le deplacement : les sites de Pisac et surtout Ollantaytambo sont imposants. Les incas etaient de sacres pousseurs de pierres, lourdes et en hauteur de preference. Le tout sans outils ni roues, ce qui ne facilite pas tellement la tache. Les batiments sont sobres, les murs legerement inclines vers l'interieur et les pierres fixees sans ciments, les fenetres et portes trapezoidales, le tout pour resister aux tremblements de terre, objectif plutot atteint si on voit les sites aujourd´hui. Et sites si possble poses dans des lieux improbables, aux pentes vertigineuses et aux vues imprenables.
Bref, choisissez plutot le Perou que l'Equateur : vous n'y perdrez pas au niveau paysages, et vous y gagnerez pas mal en arpentant la Vallee Sacree.

Retour demain vers Cuzco.
Ciao.

vendredi 11 janvier 2008

Cuzco

Toujours a Cuzco, en attendant mon depart vers le Machu Picchu demain. Cette ville est incontestablement la plus touristique que j'ai visite depuis mon aterrissage en Amerique du Sud. Des voyageurs du monde entier, et l'armee de vendeurs ambulants de bonnets peruviens qui vont avec.
Pas mal de petits musees et eglises a visiter. Pas toujours transcendant, mais sortent du lot deux beaux couvents, dont un construit sur les restes d'un temple inca. Vraiment agreable de se balader entre les places pavees, dans les petites rues qui montent et qui descendent. Qui montent dur, et qui rappellent cruellement que Cuzco est a plus de 3 000 metre, l'altitude coupant un peu les pattes.

L'ambiance dans ma Guest House est assez demente, c'est la fiesta tous les soirs. Les australiens(c'est leur vacances d'ete, ils sont partout) sont definitivement des fetards de classe mondiale, je ne sais pas comment ils font pour enchainer. J'alterne soirees bieres et soirees bouquin, histoire de ne pas tomber dans le rythme infernal du lever en debut d'apres midi, du reveil douloureux qui dure toute l'apres midi avant d'arriver directement a la case apero et tout ce qui s'en suit.

Depart demain matin vers le Machu Picchu, ou je serais dimanche. J'ai trouve un tour raisonnable - 150 dollars pour 3 jours/2 nuits - mais Cuzco est un piege a touriste notoire. Les prix pour l'Inca Trail, 4 jours de marche sur un chemin de randonnee parseme de sites, avec au bout le Machu Picchu, tournent autour de 450 dollars. Ca fait cher le camping, surtout sous la pluie. En tout cas pas dans mon budget, donc je me suis rabattu sur le chemin des paresseux, mi-bus mi-train. J'aurais voulu faire mon trajet tout seul, mais l'acces au site le plus celebre du Perou est verrouille par le lobby touristique, et c'est plus economique de passer par une agence de voyage que de tout organiser tout seul...
Retour lundi a Cuzco, et depart a priori mardi vers Puno, a la frontiere bolivienne, sur le lac Titicaca.

Ciao.

Ps. Florent, le tourisme ici en amerique du sud est effectivement plus festif qu'au debut de mon voyage. Peut etre que le rythme latino, les sites moins denses culturellement et les fetards debarques d'Oceanie creent un contexte plus propice aux rencontres festives? Je ne sais pas si l'alcool relie les gens, mais c'est sur que la biere de 19h dans un bar de Guest House est souvent l'occasion de tailler une bavette avec d'autres voyageurs...

mardi 8 janvier 2008

Incalcooliques anonymes

J'ai quitte les beaux quartiers du bord de mer pour Cuzco, ville de montagne a la population indigene beaucoup plus marquee. J'ai atteri dans la plus grosse auberge de backpackers que j'ai jamais vu - je pense avoir un peu d'experience en la matiere - et vu la tete de certains occupants croises ce matin, le bar, qui ne tourne que sur la clientele de l'hotel, doit etre le lieu de sacres fiestas... on verra ce soir.

21 petites heures de bus pour atterir au milieu de la vallee sacree Inca : Cuzco est le camp de base pour les expeditions vers les temples qui parsement la vallee, et la derniere etape avant le fameux Machu Picchu. Le temps est couvert, c'est la saison des pluies, mais la temperature est plutot clemente pour l'altitude (3 399 metres).
Je vais aller dormir un peu, car si le bus etait confortable, la route serpentait beaucoup trop pour autoriser un sommeil paisible. Meme dans l'Himalaya je n'avais pas ete aussi proche de la nausee, et tout le monde tirait une drole de tete dans les lacets les plus serres. Contraste apres les zones desertiques de la cote traversees en debut de voyage...

Ciao.

dimanche 6 janvier 2008

Perou est la sortie?

Coince a Lima, les bus vers le sud sont pleins jusque demain lundi. Je prends mon mal en patience en me baladant le long de la plage ou dans les quartiers avoisinants, en allant au cinema - I'm Legend, avec W. Smith, qui ne casse trois pattes a un canard sauf pour les scenes hallucinantes d'un Manhattan deserte. Je n'ai pas trouve de cinema Art et essais dans le coin, mais point positif, ici tous les films sont en v.o. - et en buvant quelques bieres avec des portugaises et un australien.

Finalement je pense partir directement vers Cuzco, et je verrais si je pousse apres vers Arequipa avant de partir vers le lac Titicaca et la Bolivie. Tout ca va dependre des billets de bus disponibles et des prix, je vais de ce pas a la gare routiere...

Ciao.

Ps1. Christian, si je ne suis pas aussi filiforme qu'en fin d'Asie, je garde une silhouette svelte et elancee et ce malgre les dernieres soirees a bieres de cette fin d'annee 2007. Mettre en ligne une photo de mon estomac serait indecent, mais tu peux me croire sur parole.

Ps2. Christian - decidement - je vois que le jury populaire s'est prononce, que la foule en delire t'a unanimement rehabilite et t'est reconnaissante de la sortir de son inculture crasse, meme si des fois, ca fait mal (hein Yannick?).
Tu as su mettre toutes les femmes, meme celles que tu ne connais pas, de ton cote : Trouble-fete je ne sais pas, mais seducteur de talent c'est sur...

jeudi 3 janvier 2008

Lima cite des cieux

A Lima apres une longue nuit de bus depuis Mancora, dont je ramene un coup de soleil flamboyant sur le front. Bien qu'a cote de la mer, c'est effectivement brumeux... une balade dans le centre ville historique, qui ne casse pas des briques, et dans Miraflores, quartier sur l'ocean, plus sympa et vivant. Vu que ma Guest House est dans cette partie de la ville, je vais pouvoir faire un tour ce soir et verifier si les peruviens sont aussi fetards qu'a Mancora (il parait).

En parlant des peruviens, ils sont physiquement tres differents des equatoriens : alors qu'a Quito, Banos ou Cuenca, les habitants sont tres types indigenes, ici il est difficile de savoir qui est touriste et qui ne l'est pas. Beaucoup de peaux claires, de cheveux blonds ou chatains, de visages europeens. Je ne sais pas d'ou vient ce metissage plus prononce...

Je vais me poser 2 ou 3 jours ici en attendant que les prix des transports baissent (periode de Noel, 45 euros pour faire Mancora-Lima, le double du tarif habituel), puis je partirais vers le sud. Cuzco evidemment, mais sans doute en faisant un detour par Arequipa, deuxieme ville du Perou dont l'ambiance serait particuliere.

Ciao.

mardi 1 janvier 2008

Feliz ano nuevo

Bon, ca y est, on est en 2008, donc je vous souhaite a tous le meilleur pour cette nouvelle annee. Zou.

J'ai attaque 2008 sous les meilleurs hospices, les pieds dans l'eau a minuit pile, sur la plage de Mancora ou tout le Perou - ou presque - s'etait donne rendez vous. Sympa. Pas mal de bieres - Pilsen, la plus consommee au Perou - ensuite dans une ambiance festive, sur la Panamericaine quasiment bloquee par la foule, entre les bars plus bondes les uns que les autres. Le tout jusqu'a 9h du matin, ou j'ai fini devant une tortilla de langostinas, sur la plage, avec un groupe de peruviens.
Les fruits de mer et poissons sont vraiment delicieux, je me gave de langoustines depuis trois jours, cuisinees ici a des prix defiants toute concurrence.

Depart demain en fin d'apres midi vers Lima, ou j'arriverais le lendemain matin. Je ne pense pas y rester longtemps et partir assez vite vers le sud, Arequipa surement.

Ciao.

Ps1. Pour les non-hispanophones, "Comparte tus Pilsen - ni los mosquitos chupan solos" veut dire "Partage tes bieres, meme les moustiques ne boivent pas tout seul"

Ps2. A Munich vous etes deja le 31 janvier? Decidement les decalages horaires c'est de plus en plus complique...
 

Depart a la case retour (du monde), le blog du voyage autour du monde de Thomas Prudhomme