mercredi 19 décembre 2007

Quito double

Ville bicephale, Quito est partagee entre un centre historique, petites places et ruelles touristiques aux eglises blanches couronnees de toits en mosaiques vertes, et un centre nouveau, grandes avenues aux immeubles moyens deprimants ou sont installes les bars et restaurants internationaux...

Hier visite du Old Quito, sous le soleil, balades dans les ruelles coloniales et decouvertes de belles eglises, XVII pour les plus anciennes, assez richement decorees. Et frequentees, la religion etant tres presente ici comme dans toute l'Amerique Latine. Quelques touristes, mais pas "plein" comme me le soutenait le chauffeur de taxi qui m'a amene de l'aeroport en ville lundi (effectivement lundi et pas mardi comme l'indique le blog : le PC sur lequel j'etais etait a une mauvaise date). Ou alors le plein touristique guatemalteque reste raisonnable.

Ascension d'une basilique XXeme gothique en beton arme, sans autre interet que celui de pouvoir monter dans les tours et voir ainsi Quito d'une hauteur respectable. Il y a vraiment des montagnes tout autour de la ville, avec au centre une colline sur laquelle est posee la statue de la Vierge de Quito, censee protegee la capitale. C'est au pied de cette colline qu'est construite l'ancienne cite.

Plus au nord, la nouvelle ville, essentiellement des immeubles tristes des annees 60-70. Pas tres rejouissant, mais abrite le beau musee de la Casa de la Cultura Ecuatoriana.
Assez saisissant dans la partie archeologique, les dates de debut et de fin des differents peuples pre-hispaniques : s'ils ont des eclosions decalees, l'extinction est en revanche toujours la meme, 1533, arrivee des conquistadors. A priori ils ont su vivre en relative paix les uns avec les autres, juste chaperonnes par les Incas a partir de la moitie du XVeme siecle, mais le debarquement des espagnols a mis tout le monde d'accord.

La partie Religion post-coloniale du musee est d'ailleurs assez bien fichue. On voit le melange discret realise par les artistes indigenes, qui glissaient deci dela des allusions aux anciennes divinites locales.
Une fois de plus le cote figuratif plus cru, realiste, est marquant : les "Christ sur la croix" sont sans concessions, le sang coule a flot, les plaies sont beantes et les bouts de chairs pendent, loin de nos quelques eraflures occidentales.

Sinon j'ai potasse mon itineraire, et le detour par la Colombie va s]averer complique pour pas grand chose. Je vais donc partir vers le Perou. Premiere etape, la ville de Banos, a 4h au sud de Quito, dans la montagne. Surement vendredi, demain je pense aller sur l'equateur, ils ont monte un musee a l'endroit ou est cense passer la ligne imaginaire...

Ciao

4 commentaires:

marion a dit…

quand tu seras sur l'equateur, tu pourras faire le test de l'eau qui s'écoule, de chaque cote de la ligne, pour voir si ca marche vraiment? jte fais confiance pour trouver un systeme ingenieux pour realiser le test sans avoir besoin d'acheter un evier portatif ! une bassine avec 1 trou ferait l'affaire ?

Anonyme a dit…

Y a une pancarte ou c'est marqué Equateur ? Sinon c'est dur de savoir si t'es pile sur l axe

Unknown a dit…

et bien nous partons aussi en "grand voyage" ce soir avec émilie à bordeaux.
tu auras dans tous les cas un noel tres original, je te souhaite donc en plus qu'il soit festif et joyeux.
bisous bisous,
nous 3

Unknown a dit…

Tes photos sont vraiment superbes, cela fait plaisir de revoir des endroits connus qq années après ... ça ne change pas ...enfin vu d'ici ! Pas de dindes aux marrons alors cette année?!! que c'est balot !!! Si ce n'etait ton itinéraire chaotique on t'aurait fait livrer ! peut-être qq ceviche de poisson manière d'huiler les tuyaux ! Bonnes fêtes ...

 

Depart a la case retour (du monde), le blog du voyage autour du monde de Thomas Prudhomme