lundi 9 avril 2007

Itinéraire




Le parcours
Définir un itinéraire pour un tour du monde... Facile. Prendre une carte, choisir un coté (Droite ou gauche? Est ou Ouest?) puis essayer de revenir à la case départ sans décoller son doigt, en reliant des noms de villes ou pays qui vous ont toujours fait rêver. Téhéran, Samarcande, Benares, Hanoi, Kyoto, San Francisco ou Ushuaia... c'est fait.

Des préférences?
Les deux périples qui me faisaient le plus envie étaient la Route de la soie et l'Amérique du Sud. Le premier pour l'imaginaire, la Perse, les cités de Tamerlan, Ispahan et l'occasion de faire un voyage unique dans ces républiques méconnues d'Asie Centrale. Et le deuxième pour les paysages, l'immensité, les rencontres et le plaisir de parler espagnol. Il ne restait plus qu'à combler le vide entre ces deux routes : l'inde pour le choc, l'Asie du Sud Est pour le mode de vie et les rivages de la Mer de Chine, la Chine pour remonter jusqu'à Pekin et sa cité interdite, le Japon pour le choc (2), les Etats Unis pour faire une pause à San Francisco et marcher dans Central Park, puis la plongée vers le sud en s'arrêtant dans la mégalopole mexicaine.

Des absents, forcément.
L'Australie, parce qu'il était dur de concilier l'Asie du Nord avec Pekin et Tokyo d'un côté, et l'Océanie puis les Etats Unis de l'autre. Yo-yo planétaire à priori acrobatique et consommateur de temps.
Et l'Afrique. Peut être un préjugé, mais un continent qui parait dur à voyager, imprévisible, éprouvant et difficile d'accès. Plutôt un voyage à replanifier, avec un peu plus de bouteille - d'eau - dans quelques années.

Et après ?
Une fois tracé, l'itinéraire doit résister à l'épreuve du temps (10 mois, c'est court), du climat (en calculant bien, on peut voyager un an sans croiser l'hiver), de l'actualité internationale (certains pays ont des périodes moins accueillantes au niveau touristique, et l'objectif est quand même d'arriver au bout du voyage) et du budget (certaines lignes aériennes, par leur exotisme ou leur longueur, ont rapidement un impact sérieux sur la bourse du voyageur)... Pour moi le plus simple a été de faire quelques visites sur des forums de voyages (www.abm.fr, inégalable) puis un aller-retour à Paris pour converser avec Michel, gérant bourru de Connaisseurs du voyage (www.connaisseursvoyage.fr) qui parle de la Bolivie comme s'il suffisait de prendre le RER B pour s'y rendre, un soir, et dont les conseils sont forcément précieux.
Une fois ajusté, il ne reste plus qu'à prendre ses billets d'avion et se demander ce qu'il reste à faire avant la date du départ, le 15 mai.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Salut Tom!

En esperant que les iraniens te fileront bientot ton visa, on t'attends déjà avec impatience a Mexico!Pas besoin d'écran total ici, la pollution ne laissant pas passer les UV! MDR

Jerome

Anonyme a dit…

Un grand bonjour de Bouxières...!!!
Ta Maman vient de nous communiquer ton blog... et nous nous empressons de te dire BON VENT ! ainsi nous allons pouvoir suivre ta merveilleuse aventure !
Très amicalement à toi.
Fanfan et Marie

Anonyme a dit…

Hello co,

Premières nouvelles après de nombreuses semaines de silence. Ton périple a l'air fabuleux et tu sembles en profiter pleinement. Je suis heureuse pour toi que tout se passe bien.
Je prends beaucoup de plaisir à découvrir chaque jour tes aventures qui, tu t'en doutes, me donnent sacrément envie de partir à l'autre bout du monde.
Je t'embrasse et à très bientôt,
Co.

 

Depart a la case retour (du monde), le blog du voyage autour du monde de Thomas Prudhomme