
Tokyo - Las Vegas. Ou comment refaire le voyage de Gulliver en passant du monde des petits hommes a celui des grands... Ici tout est taille XXL. En vrac : les hotels, les casinos, les limousines, les americains, les chapeaux de cowboy, les neons, les decors en carton-pate, les decolletes siliconnes, les climatisations, les mobile-homes, les burgers...
On a fait comme tout le monde, on est venu jouer quelques billets et on a perdu. C'est impressionnant la vitesse a laquelle les dollars filent quand tu joues. Je me demande combien depensent les gens qu'on voit assis quasiment 24h/24h aux machines a sous. Les casinos ont l'air d'etre des vaches a lait qu'on peut traire en permanence... Dollarland, le Disneyland des adultes.
Effectivement quelques restaurants de luxe, et des affiches pour des spectacles de grande envergure (le Cirque du Soleil au MGM avec Ka et au Mirage avec The Beatles). Les hotels sont delirants, meme en ayant ete prevenu on reste abasourdis par tant de gigantisme.

Routes dans le desert ensuite pour rejoindre la Death Valley, qui merite bien son nom, et s'imaginer pendant quelques miles cowboy perdu d'un western cauchemardesque. Paysages arides, desertiques, lunaires parfois. Pause dans un motel au pied des montagnes, dans la tres americaine bourgade de Lone Pine.
Puis depart vers Yosemite, immense parc national aux sequoias geants. Routes de montagne, sapins, lacs et images de cartes postales. Surement de belles balades a faire pour les amateurs de randonnees, mais on n'est pas trop sorti de la voiture.
Finalement on a plus marche a Vegas que dans les parcs nationaux, trop immenses. Et une fois de plus cette impression qu'aux USA, tout est concu pour les voitures plus que pour les pietons.
Mais on va aller se balader a pied dans San Francisco ce week end. Retour vers les paysages urbains apres ces quelques jours de grands espaces...
Bye
Ps1. Marion, tes craintes etaient finalement fondees. Apres l'agreable surprise des repas des deux premiers jours a Sunnyvale, la qualite gastronomique de mes ravitaillement s'est effondree. Difficile de sortir du burger gras - ou alors pour de la pizza grasse - meme dans les restos de moyenne categorie. Seule eclaircie dans ce morne ciel culinaire, le buffet du Caesar Palace a Vegas, avec crevette, crabe, sushis et rosbeef admirablement cuit. Le reste n'est a signaler que pour les quelques hectogrammes que j'ai repris ces derniers jours.
Ps2. 15 dollars l'heure d'internet a Vegas, et pas de cybercafes dans la Death Valley et Yosemite. Mais vous vous etes occupes en mon absence, le post precedent American Dream a battu le record de commentaires... Un truc sur lequel les parieurs de Vegas n'auraient sans doute pas mise leur chemise.